15 août 2014

Le mari de ma colistière aux européennes est tout simplement reparti en Algérie, malgré ses 4 enfants, les allocations, les APL, etc. Il a trouvé du travail à Constantine, car il en avait assez de ne pas travailler, de ne trouver que des boulots d’expédients, assez des patrons français à qui il ne reste plus d’argent après le passage

des F(P)onctionnaires du Roi, assez de l’incertitude permanente qui planait sur son travail.
Il est donc reparti chez lui pour gagner de quoi faire vivre sa famille française et pouvoir leur envoyer de l’argent pour payer leurs études dans une école privée, payer leur cantine, les faire vivre quoi.
C’est exactement le cas d’une immigration inversée, sauf que sa famille reste en France car leurs racines sont françaises, qu’ils aiment la France, mais que celle ci ne pouvant plus les nourrir, il va chercher dans un pays plus dynamique de quoi assurer les fins de mois.
Mais pas seulement les fins de mois: s’il part, c’est aussi par ce que ses compétences sont sous exploitées, et qu’il en a marre de ne pas faire sa spécialité: la maçonnerie et les carrelages d’art, incluant motifs et décors. Comme si nous n’avions pas besoin en France de bons maçons, de bons décorateurs de surfaces ! Il en avait assez de ne pas assez travailler, des papiers pour le moindre chantier, de la tête déconfite des clients pour la moindre facture.
Il ne fumait pas, ne buvait pas, était un bon mari, bon père de famille… « France, mère des arts, des armes et des lois, tu m’as nourri longtemps du lait de tes mamelles »… C’est bien fini tout cela. Tout comme au travers de l’Edit de Nantes, nos rois ont expulsé les protestants dont les français étaient jaloux, nos représentants du peuple au travers de leurs législations absconses, injustes, iniques, spoliatrices, nous vident peu à peu de nos énergies.
Il ne nous restera bientôt plus que nos paysages, et nos retraités…
Mais là encore, j’entends de plus en plus de témoignages de retraités qui partent vivre leur repos bien mérité, qui au Maroc, qui en Crête ou ailleurs… Donner l’argent de leurs cotisations, donner le fruit de la vente de leur maison ailleurs que chez nous !!!
D’ailleurs, pour faire un détour par l’immobilier, le vendeur numéro deux du premier établissement de vente de maisons en France m’a indiqué que les étrangers vendent leurs maisons à tour de bras du fait de nos impôts de plus-values. Les ventes seraient au plus bas, les prix auraient baisse de 15 % sur une seule année. Les derniers français qui avaient l’illusion de se croire riches s’aperçoivent que leurs (vieilles) pierres n’intéressent plus personne. On m’a toujours appris que plus 15% par an fait doubler son patrimoine en 5 ans. À l’inverse, moins 15% par an divise votre patrimoine par deux en cinq ans, le réduisant à une peau de chagrin en 10 ans. C’est cela la France, une machine à détruire de la valeurs. Au cœur de ma petite ville, exit les restaurants, les magasins de centre ville. Au centre il y a en façade le crédit agricole, le crédit lyonnais, la banque populaire, la société marseillaise de crédit, la société générale, la banque postale, (et j’en oublie, car je parle de mémoire) la recette des impôts, quatre ou cinq assurances. En bref uniquement des services « ponctionnaires ou fonctionnaires., en gros des sangsues.
Cette présence insolente permanente de nos ponctionnaires me devient insupportable, ne serait ce visuellement. On « voit » où va notre argent. Pour couronner le tout, cette même place centrale où il n’y a (presque) plus que ces services ponctionnaires, est dominée par la dite ancienne mairie, occupée au rez de chaussé par la police, et deux étages de trois cent mètres carré chacun presque vides.
Je me souviendrai toujours du vote au conseil municipal où avait été votée et accepté la dépense de 800 000 € d’études préalables à la construction du centre culturel (bibliothèque, école de musique, salle de spectacle 100 places), centre culturel doté de 0 (zéro) places de parking, zéro double file pour déposer ses enfants à la musique…
Comment s’étonner que dans cette même ville, Sorgues, se soit présentée à la mairie en suppléante, la petite fille de monsieur Le Pen, Marion Marechal.
Cette ville est à l’image de la France, dotée du meilleur et du pire. Mon notaire s’était étonné qu’y cohabitent une zône Seveso » d’activités, des espaces naturels protégés, des zones résidentielles, des cités d’immigrés à l’ancienne, des camps de Roms. Des pêcheurs m’ont raconté s’être fait braquer à l’arme à feu… Pour leur matériel de pêche… Où va t on ?
Amicalement, Christophe

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Christophe Mayaud

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