8 août 2014

Quand apprendra t on à ralentir pour laisser passer les voitures qui arrivent derrière soi. Le français au contraire, accélère, en dépit du bon sens. Je le fais mais me sens totalement isolé dans ma pratique.
Qui respecte la distance de sécurité sur l’autoroute ? Personne ou presque. Je me fais presque insulter quand je l’exige de mes proches lorsqu’ils me conduisent.
Qui double les cyclistes en maintenant la distance de sécurité prévue par le code, à savoir 1 mètre cinquante à la campagne et 1 mètre en ville ? Personne. J’ai voulu inventer un panonceau qui déborderait du vélo de 1m50, mais ai du arrêter le prototypage, car une information contradictoire est inscrite dans le code de la route: rien ne doit dépasser de plus de 40 centimètres, autant dire rien. Il est ordonné de doubler à 1m50, mais il est interdit de la matérialiser… La France qui émet de vœux, mais ne veut pas passer à l’action.
Qui respecte le passage prioritaire des piétons ? Encore peu de gens.
C’est une évidence que nos panneaux de signalisation sont probablement les meilleurs au monde… Mais trop c’est trop.
Qui respecte vraiment les limitations de vitesse ? Je fais partie de ceux là, mais uniquement parceque sur mon véhicule existe un limiteur de vitesse spécifique, ultra simple et ultra pratique, sur manette identique à mon levier de changement de direction. Que font les fabricants ? Pourquoi les limiteurs ne sont ils pas obligatoires, et la loi ne permet elle pas l’usage commun des systèmes les plus pratiques sans doute brevetés pour certains véhicules haut de gamme, au détriment de l’intérêt collectif. Pourquoi n’existe t il pas encore de navigation couplée au GPS pour adapter le limiteur automatiquement à la vitesse préconisée ?
Que fait on pour sensibiliser les conducteurs aux conséquences de leurs actes ? À part leur demander d’être assurés. Comme pour les jeux électroniques, on ne montre jamais les conséquences des meurtres sur la route en terme de perte de revenus, vies gâchées, familles broyées, études rendues impossibles, poids du handicape sur la personne et sur la société.
Emmène t on les écoliers dans les hôpitaux voir de leurs yeux les patients aux bras coupés, les torses défoncés, ceux dans le comas ? Non, alors qu’il le faudrait, comme une leçon de vie.
Notre société de jeux électroniques déconnecte totalement le monde réel des conséquences de ses actions sur les « manettes ». On peut tabasser un flic, une mère de famille, tuer 10 personnes à la minute, sans que l’on ait la moindre perception du coût pour la société, des conséquences dramatiques de chacun de ces assassinats en termes économiques. D’où la naissance de comportements irrationnels, inconscients, non prévisibles et dangereux.
Quand verra t on, à la place de PV spoliateurs, des obligations de visite en hôpitaux.
Est il totalement impossible de faire appel à la conscience ? Non, c’est possible. Il suffit de le vouloir et d’en confier l’organisation à des personnes qui sauront créer ces nouvelles pratiques, ces nouveaux métiers.
Pour la vitesse, on parle d’abaisser la vitesse,de 10 km/h partout. D’accord, mais peut on aussi comme aux États Unis, favoriser la fabrication d’auto ponts permettant de circuler à vitesse certes faible, mais de façon non discontinue, ce qui au final permet un gain de temps. Installer un « enjambement routier » prend chez nous de 6 à 18 mois, en autorisations diverses.
Pourquoi ne développe t on pas la courtoisie au volant comme une règle de conduite ? Mystère.
Amicalement, Christophe

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Christophe Mayaud

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