16 août 2014

J’aime les prises de position franches. Cela ne veut pas dire que l’on ne peut changer d’avis. C’est justement cela, la source de bien des problèmes chez nous. On dirait, que les commentateurs n’arrivent pas à donner leur point de vie sans rester à l’abri de leurs idéologies. Cela donne des avis du style: c’est bien mais, ou alors je suis d’accord si, etc. Couvrir ses arrières, comme si la réalité ne changeait pas au jour le jour. Ce qui est vrai un jour ne l’est plus lendemain. Notre monde change vite. Je ne parle pas d’avis girouette, mais de suivre ce qui se passe. Je retiens le joli mot de Gandhi aux journalistes heurtés de le voir abréger leur interview, alors qu’une foule défile devant le lieu de leur rencontre : « excusez moi, je vois mon peuple passer. En tant que leur leader, je dois les suivre… »
Chez beaucoup de journalistes ou autres personnes de réflexion, le disque de leurs réflexions est rayé, calés qu’ils sont sur la peur de se faire classer ailleurs. L’ailleurs, l’inconnu, le nouveau, l’innovation fait peur.
Moralité, le plus souvent on lit les mêmes rabâchages.
Ce serait beau que la théorie des vases communicants s’applique de temps en temps pour le meilleur, et pas pour le pire.
Il suffirait peut être seulement de définir le sens du courant positif comme étant le bon, et non l’inverse. S’ouvrir au bon, au juste, au vrai…
Amicalement, Christophe

A propos de l'auteur

Christophe Mayaud

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