4 juillet 2014

Je commence à en avoir assez de cette presse qui occupe notre espace lecture avec des informations totalement insipides, papotages de salon sur lune ou l’autre de notre ménagerie politique… La brosse à critiquer ressemble fort pour moi à la brosse à reluire, dans la mesure où elle fait de la publicité gratuite pour l’homme ou la femme cité(e).
Ne pouvez vous pas, oh journalistes bien aimés, avec vos  belles intelligences, votre perspicacité, ouverture d’esprit, aller nous dénicher les signes avant coureurs du changement, au lieu de faire la publicité de tel ou tel personnage ayant « fait son temps », disons le nettement, « has been ». Traduction en français: ont existé, mais n’existent plus. J’en produisais, des has been, dans le style Garcimore ou Pierre Pechin, ou Les Quilapayun. Au moins, leur talent ne les avait pas quitté. Les remettre au goût du jour ne pouvait faire de mal à personne.
Ma suggestion, c’est de ne plus parler de ceux la où celles qui ont fait leur temps. Une bonne absence, plus rien. Grève de l’encensoir.
(Digression à propos d’encensoir). Êtes vous allé écouter le prêtre Michel Zanotti à la paroisse saint vincent de Paul à Marseille. Quel prêcheur étonnant. 10 ans à Marseille dans une église pleine à craquer. Je me souviens l’avoir « placé » au Circus Line rue Marbeuf, immense restaurant music hall. Il avait à peine joué trois notes et commencé à chanter sur l’immense piano à queue blanc, qu’il était engagé. Dimanche dernier, il faisait ses adieux à Marseille, ayant été nommé rue du Bac à Paris… Pour annoncer en plein milieu de ses adieux que sa « mutation » avait été annulée pour cause de personnalité trop encombrante !!! Pourtant chez lui que de la vérité. Peu l’ont connu comme moi voici 25 ans. Le même homme, aimant, engagé, proche des humbles, à l’écoute des autres. Si je pouvais faire une suggestion à ses supérieurs ecclésiastiques, ce serait de le nommer prêcheur itinérant en France et dans le monde, tout en lui réservant Notre Dame régulièrement… Le nommer évêque puis archevêque, afin qu’il puisse à Rome devenir le pape d’une chrétienté ouverte sur le monde, œcuménique, moderne. Un pape de dialogue totalement en phase avec son temps.
(J’ai fait cette digression, car ce prêtre use de l’encensoir sans modération).
Imaginez un tout petit mois, sans citer le moindre de ces éléphants ! Le moindre de ces rhinocéros, la moindre de ces gazelles politicar(de)s. Rien que d’y penser, je respire. Quelle libération.
Ce vide laisserait tout simplement la place pour parler des initiatives positives, des engagements remarquables, de la beauté du monde, de toutes les générosités qui s’expriment partout autour de nous, mais que l’on ne cite jamais, ou si peu.
Amicalement, Christophe

A propos de l'auteur

Christophe Mayaud

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