Je crois que la montée des nationalismes à laquelle nous assistons se nourrit en partie dans la culture que nous impose la presse de ce qui ne va pas.
À force de lire ou voir au quotidien une actualité fortement déviée vers des faits négatifs, les populations du monde entier finissent par croire aux histoires qu’on leur raconte. Ils finissent par croire que tout va mal, qu’on peut se faire assassiner à tous les coins de rue, qu’il est juste de lutter et de prendre les armes contre « Satan ».
Mais surtout, on fait le panégyrique du « malin ». La presse rapporte essentiellement des histoires qui en réalité ne font pas force de loi, qui ne représentent pas du tout la majorité des situations.
On raconte trop le laid, la méchanceté, les incivilités, avec tellement de détails, que cela finit par ressembler à la norme.
Je suis persuadé que si l’on cultivait et présentait plus souvent ce qui va bien, ce qui fonctionne, les trains qui arrivent et partent à l’heure, les entreprises qui se développent, les employés et les fonctionnaires qui interprètent les règles dans le sens d’un plus grande épanouissement de nos concitoyens, les choses iraient lieux.
Qui aurait eu envie de voler l’abbé Pierre ? Personne.
Parler ce tous ceux qui font bien leur travail, qui respectent autrui, ferait avancer la société, je n’en doute pas.
Qu’on nous les montre, ces personnes respectables qui en réalité sont partout, et déjà les choses iront mieux.
Ce n’est pas pour rien que les religions ont inventé leurs saint(e)s. C’est pour inspirer vers le haut.
Si la norme journalistique ou télévisuelle est « l’exploitation de l’autre », pourquoi voulez vous que cela change.
Mettre en avant le beau, la générosité, l’entraide, le partage, le pardon, ferait du bien. En faire la norme tirerait tout vers le haut.
Pas de l’angélisme, mais la vertu de l’exemple.
Amicalement, Christophe
0 Commentaire(s)